1978 . Sept petits poèmes en forme de femme...
1
Il y a des gens lumineux et des gens d'ombre
Il y a des corps lumineux et des corps d'ombre
Mais, vivants comme morts, leur chant ne peut être que semblable.
2
Dans deux mille ans je serai si loin
J'aurai tout usé à aimer des fantômes, des silhouettes, des ombres.
Je connais les plus beaux yeux du monde
Ils sont ouverts
Mais jamais je ne me pencherai sur eux pour fermer leurs paupières
ou faire frémir l'herbe de leurs cils
3
Chaque fois je dis c'est impossible
Je ne pourrai plus aimer
Chaque fois c'est pire
4
Il y a une limite au mal
La souffrance
5
Tu es un cri vivant
J'écoute tout silence
Pour y reconnaître ton appel.
Existera-t-il jamais une égalité de force dans les sentiments ?
Quand je suis raisonnable je ne vis pas.
Ne me le demandez pas.
6
Quant à celle qui me donne tout
Je ne peux pas la laisser partir
Si elle partait sans que je le sache
Ca serait plus laid encore
Je n'aurais plus aucun droit
Même plus celui de donner
Puisque cela voudrait dire
Que je ne suis plus que pourriture
7
Il y a tant de choses qu'on ne dit pas
Que les gens ne veulent pas entendre
Alors le monde deviendra fou
Même s'il n'ouvre jamais les yeux
Je veux te garder
Il y a des gens lumineux et des gens d'ombre
Il y a des corps lumineux et des corps d'ombre
Mais, vivants comme morts, leur chant ne peut être que semblable.
2
Dans deux mille ans je serai si loin
J'aurai tout usé à aimer des fantômes, des silhouettes, des ombres.
Je connais les plus beaux yeux du monde
Ils sont ouverts
Mais jamais je ne me pencherai sur eux pour fermer leurs paupières
ou faire frémir l'herbe de leurs cils
3
Chaque fois je dis c'est impossible
Je ne pourrai plus aimer
Chaque fois c'est pire
4
Il y a une limite au mal
La souffrance
5
Tu es un cri vivant
J'écoute tout silence
Pour y reconnaître ton appel.
Existera-t-il jamais une égalité de force dans les sentiments ?
Quand je suis raisonnable je ne vis pas.
Ne me le demandez pas.
6
Quant à celle qui me donne tout
Je ne peux pas la laisser partir
Si elle partait sans que je le sache
Ca serait plus laid encore
Je n'aurais plus aucun droit
Même plus celui de donner
Puisque cela voudrait dire
Que je ne suis plus que pourriture
7
Il y a tant de choses qu'on ne dit pas
Que les gens ne veulent pas entendre
Alors le monde deviendra fou
Même s'il n'ouvre jamais les yeux
Je veux te garder