Les chrysopes
Alors plonge les mains dans leurs rires,
Dans l'eau de leur bain où trempent des baleines
Lis dans les étoiles du plafond
Les chrysopes aux yeux d'or
Dévore les nuisibles sur leur passage
Il est temps me dis-tu de lui lâcher la main
Et là il s'avance minuscule funambule et miracle il tient
Sa soeur à son tour s'élance en nuisette de dentelle
Culotte rouge à froufrous avec ses lunettes dedans
A l'abri des songes qui détournent de la réalité
A l'envers des habitudes à petits prix
Elle aussi de loin elle s'achemine dans un lieu
Gorgé d'enfants qu'on empêche de vivre
Comme des poissons pleins de mercure
Ils crient et elle leur en apprend le sens
C'est par là allez-y
Vous n'avez pas le choix
La ligne rouge lui brûle les pieds
Cette traînée dynamite les hésitants
Pénitents médiocres et lents
Arrivistes recalés aux costards trop petits
Cravattés ignares qui se pendent à l'envie
Révolutionnaires de merde
Encartés du mardi
Quand ça crie dans la rue
Où êtes-vous à l'abri
D'une cadillac trop voyante
Vous avez troqué l'habit
Contre des carosses gris blindés d'ennui
Il y a un autre monde me dis-tu
Es-tu sûr non
Mais de rien de tout temps personne
Jamais
Ne le fut
Moi non plus je ne sais rien
C'est pour ça que j'hésite
Et qu'au moment de prendre la fuite
Parfois
Je reviens.
Dans l'eau de leur bain où trempent des baleines
Lis dans les étoiles du plafond
Les chrysopes aux yeux d'or
Dévore les nuisibles sur leur passage
Il est temps me dis-tu de lui lâcher la main
Et là il s'avance minuscule funambule et miracle il tient
Sa soeur à son tour s'élance en nuisette de dentelle
Culotte rouge à froufrous avec ses lunettes dedans
A l'abri des songes qui détournent de la réalité
A l'envers des habitudes à petits prix
Elle aussi de loin elle s'achemine dans un lieu
Gorgé d'enfants qu'on empêche de vivre
Comme des poissons pleins de mercure
Ils crient et elle leur en apprend le sens
C'est par là allez-y
Vous n'avez pas le choix
La ligne rouge lui brûle les pieds
Cette traînée dynamite les hésitants
Pénitents médiocres et lents
Arrivistes recalés aux costards trop petits
Cravattés ignares qui se pendent à l'envie
Révolutionnaires de merde
Encartés du mardi
Quand ça crie dans la rue
Où êtes-vous à l'abri
D'une cadillac trop voyante
Vous avez troqué l'habit
Contre des carosses gris blindés d'ennui
Il y a un autre monde me dis-tu
Es-tu sûr non
Mais de rien de tout temps personne
Jamais
Ne le fut
Moi non plus je ne sais rien
C'est pour ça que j'hésite
Et qu'au moment de prendre la fuite
Parfois
Je reviens.