Mon premier poème ....pour ma prof de français, que j'adorais. 1977....8 pages !!!!! si bavarde, déjà !!
Aprés cinq ans j'ai osé, tout à l'heure j'ai posé ma tête, puis mes mains
Sur son tronc, rugueux et doux.
Je l'ai caressé comme l'on frôle un corps qui vit, mais qui est fragile
On le touche mais il peut mourir.
Ses branches embryonnaires étaient longuement bercées par le vent
Qui ridait le flot de ses voiles doux et purs.
Mon esprit au calme a oublié ses tempêtes intérieures, antérieures.
Il est jeune, il est doux, il affronte le vent, comme une mère un peu sévère
Il se penche sur le lac quand il est battu un peu trop
Il est calme quand le vent le charme
Et ma tête là, et lasse....était calme également.
J'étais debout, lui aussi.
Il me soutenait, nous nous soutenions, pensifs.
Oui, j'ai osé m'appuyer, il ne m'a pas repoussée, il n'a pas parlé
Il ne parle jamais, lui.
Il ne déçoit pas, ne console pas.
Il est là.
Un jour on l'a planté, depuis, il se tait.
Pourtant il aurait pu gémir
Pourtant il aurait pu mourir
quel est son but ?
Pauvre saule, parmi les saules...
Bientôt il aura des feuilles qui mourront au hasard de l'automne
Il est jeune, il a le temps, il n'a pas de soucis dit-on.
Un saule, ça meurt trés vieux, même pas las.
...
Je vous ferai grâce de la suite...
Sur son tronc, rugueux et doux.
Je l'ai caressé comme l'on frôle un corps qui vit, mais qui est fragile
On le touche mais il peut mourir.
Ses branches embryonnaires étaient longuement bercées par le vent
Qui ridait le flot de ses voiles doux et purs.
Mon esprit au calme a oublié ses tempêtes intérieures, antérieures.
Il est jeune, il est doux, il affronte le vent, comme une mère un peu sévère
Il se penche sur le lac quand il est battu un peu trop
Il est calme quand le vent le charme
Et ma tête là, et lasse....était calme également.
J'étais debout, lui aussi.
Il me soutenait, nous nous soutenions, pensifs.
Oui, j'ai osé m'appuyer, il ne m'a pas repoussée, il n'a pas parlé
Il ne parle jamais, lui.
Il ne déçoit pas, ne console pas.
Il est là.
Un jour on l'a planté, depuis, il se tait.
Pourtant il aurait pu gémir
Pourtant il aurait pu mourir
quel est son but ?
Pauvre saule, parmi les saules...
Bientôt il aura des feuilles qui mourront au hasard de l'automne
Il est jeune, il a le temps, il n'a pas de soucis dit-on.
Un saule, ça meurt trés vieux, même pas las.
...
Je vous ferai grâce de la suite...